Pousstories
Le petit monde de mon imagination
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4. Partenaire particulière...
« Alors là c’en est trop, il exagère !!! »
- Non mais tu te prends pour qui ? Simplement parce que j’ai essayé de rendre ma vie moins solitaire, tu te crois tout permis ?!
- Tu t’accroches comme une moule à son rocher, j’y peux rien moi !
- Espèce de…
- Aïe ! Mais t’es dingue !
- Traite-moi encore d’un seul nom et je te jure que je t’arrache les yeux, espèce de connard !
Ouh là, je savais qu’on avait du caractère dans la famille Noluck, mais pas à ce point… faut pas trop lui marcher sur les pieds à notre Rose on dirait. Finalement, je vais finir par apprécier qu’elle ne m’entende pas, ça m’évite ses foudres… !
- Aïe, mais arrête !
- Je n’apprécie pas qu’on me traite comme tu viens de le faire et si tout le quartier se moque de moi je saurai que c’est toi, t’as compris ?!
- Oui oui, ça va !
- T’es doué pour humilier les gens mais quand il s’agit de se battre il n’y a plus personne, hein ?!
- Je n’ai pas l’habitude de me battre avec une femme !
- C’est ça, trouve-toi des excuses !
- T’es complètement givrée ma parole, faut pas s’étonner que tu sois seule !
- Qu’est-ce que tu viens de dire ?!
- Non ça va, rien !
- Casse-toi maintenant, je ne veux plus te voir, c’est clair ? Et ne t’avise pas de salir ma réputation !
- C’est ça… ! Je me casse !
- Bon vent !
« Non mais quel enfoiré celui-là alors ! Il croit qu’il peut tout se permettre sous prétexte qu’il est en position de force ? Je vais lui en donner moi des moules, espèce de salaud ! »
Hum… bon… Eh bien voilà qui resitue bien les choses… Au moins on est fixé, ce ne sera pas Eric qui reprendra le flambeau pour nous donner une descendance Noluck chez les Sims 4. Ça, c’est fait. Mais…
Pauvre Rose, la voilà à nouveau seule…
« Pfff, quel con ! Quelle quartier pourri… dans une ville pourrie, dans un monde pourri ! Je déteste les Sims 4 ! Je veux rentrer chez moi maintenant, ça suffit, l’expérience a assez duré, Pouss’, laisse-moi retourner d’où je viens, je n’aime pas cet endroit, je ne veux pas vivre ici jusqu’à la fin de mes jours ! C’est l’enfer, personne ne me prend au sérieux, par contre pour me traiter de folle, là tout le monde est présent. Ces gens sont bizarres… jamais je ne m’adapterai… jamais je ne trouverai quelqu’un pour fonder ma propre famille, à défaut de celle que j’avais avant… »
Et la voilà qui se goinfre de chips… eh bien ça promet ! Allez Rose, reprends-toi ! Ce n’est pas parce qu’un mec a décidé d’être un parfait imbécile qu’ils sont tous comme ça ! Je suis sûre qu’il y a des hommes très bien dans les environs, il suffit juste de mettre la main dessus. Mais pour ça, il faut sortir de chez toi et laisser les chips là où ils sont, sinon tu ne trouveras jamais, assise devant ton bol, ça c’est clair !
Je crois bien que je vais devoir lui donner un petit coup de pouce. Mais bon, on verra ça demain, je vais lui accorder la fin de la journée pour se remettre, quand même. La pauvre… moi qui croyais que tout allait mieux.
Je me suis bien trompée. Elle a pleuré cachée dans son lit pendant un bon moment hier. Heureusement, elle a fini par s’endormir et en se levant ce matin, elle avait déjà l’air un peu mieux. Je lui ai laissé le temps de s’apprêter et de se remettre, et puis je l’ai forcée à aller au parc. Elle a encore pesté un peu, mais elle sait que je fais ça pour elle et pour son bien. Je suis sûre qu’elle va rencontrer des gens bien aujourd’hui, je le sens !
« Je t’en veux toujours de m’avoir emmenée ici de force, Pouss’, mais je dois te reconnaitre une chose : tu sais m’emmener dans des endroits plutôt sympas ! Ce parc est vraiment magnifique ! Seulement, je n’ai envie de parler à personne… »
Rho, mais non ! Balade-toi un peu par-ci par-là, regarde qui semble seul comme toi, et lance-toi. Bon, je sais, je parle toute seule, va encore falloir que j’use de ma souris pour me faire comprendre, et elle va encore râler ! Mais bon, c’est ça la vie de Dieu Sim, que voulez-vous…
Tiens, en voilà des gens intéressants pour notre Rose ! Il n’y a plus qu’à se lancer, allez, un petit coup de pousse-souris (sans jeu de mots pour ceux qui se demanderaient, ou si peu…) et c’est parti !
« Oh, voilà une dame toute seule, en train de jouer aux échecs. J’ai remarqué un truc, d’ailleurs : c’est quoi cette attraction prononcée pour les jeux d’échecs dans ce monde ? Dans le mien aussi, d’ailleurs ! Tout le monde joue aux échecs, comme si c’était, je ne sais pas moi, des cartes ! Pourtant c’est pas simple les échecs ! »
Non mais… on s’en fiche des échecs ! Et de la vieille ! Elle ne voit donc pas le bel Apollon qui se dresse juste devant elle, là ? Il est seul, c’est l’occasion rêvée pour rencontrer enfin quelqu’un ! Qu-est-ce qu’elle vient me parler d’échecs et de cartes ?! On est là pour jouer aux vieux ou pour rencontrer du monde ?
« Argh, non, Pouss’, qu’est-ce que tu me fais faire là ?! »
Je prends ta vie en main, puisque tu ne sembles pas capable de le faire toi-même !
« C’est malin ! Et qu’est-ce que je dis moi maintenant hein ? J’ai l’air fin, à arriver comme ça devant lui ! Oh, il s’assied au jeu d’échecs… tu vois, qu’est-ce que je te disais ?! »
ON S’EN FOUT DES ECHECS ! Je ne sais pas moi, commence par dire bonjour, ça sera déjà bien !
- Hum, euh… bonjour ! Cette place est libre ?
- Oh, oui oui allez-y. Mais au risque de vous décevoir, je ne joue pas. Je me suis juste assis pour me reposer un peu de mon footing.
- Pas de souci, je ne joue pas non plus. Je n’ai jamais compris les règles !
- Ah ah, moi non plus, vous me rassurez ! On dirait qu’ici tout le monde les connait, pourtant !
- Vous trouvez, vous aussi ! C’est dingue hein ?
- Carrément ! Au fait, moi c’est Jonathan.
- Enchantée Jonathan, je m’appelle Rose.
- Quel joli prénom ! Vous venez d’arriver dans le coin ? Je ne vous ai jamais vue par ici… je m’en souviendrais.
- Merci. Oui, je suis là depuis quelques jours seulement.
- Eh bien bienvenue ! Comment vous trouvez Willow Creek ?
- Merci. Willow Creek est magnifique ! Vraiment, j’ai rarement vu un coin aussi tranquille et paisible. En plus, il fait superbe depuis que je suis arrivée, c’est un vrai plaisir ! On a intérêt à en profiter, j’imagine que ça ne dure jamais très longtemps.
- Le beau temps ? Vous rigolez ? Il ne pleut jamais ici !
- Ah bon ? Oui mais enfin, la pluie finira bien par arriver un jour ou l’autre, et celle-là, on sait quand elle arrive mais jamais quand elle repart !
- Non, non, sérieusement, il ne pleut jamais. Je suis né ici et je n’ai jamais vu une seule goutte.
« Euh… et c’est moi qui suis folle ? »
Comment dire ? Hmmm… ça va être difficile de lui faire comprendre qu’il n’y a pas de météo sans pouvoir lui parler. Il va falloir qu’elle se débrouille sur ce coup-là.
- C’est… curieux. Enfin. Vous êtes célibataire ?
Rose !!! Mais qu’est-ce que tu fais enfin ?!
- Euh… oui mais…
« Mince, il l’a mal pris ! »
Ben tu m’étonnes…
- Désolée, j’ai été trop directe, c’est juste que je suis nouvelle, j’essaye de situer les gens ici, voir qui est avec qui, tout ça, vous voyez ?
Mouais… peut mieux faire hein Rose.
- Je suis désolée, je ne voulais pas vous paraître malpolie ou quoi que ce soit, pardonnez-moi, je suis indiscrète !
- Non, c’est pas grave, vous inquiétez pas. Je comprends, quand on débarque quelque part, on se sent souvent seul, on ne connait personne…
- Oui, c’est tout à fait ça !
- Mais ne vous inquiétez pas, ça viendra vite, les gens sont très sympathiques par ici, vous croisez quelqu’un et il vous salue, vous pouvez déjà presque le compter parmi vos amis !
« Ou pas quoi… »
Disons que ça dépend comment on les aborde. C’est sûr que si on commence par leur demander s’ils sont célibataires… ça passe moins bien.
- Je suis sûr que vous trouverez facilement des gens avec qui trainer !
- Je suis quand même honteuse, j’espère que vous ne m’en voulez pas. Pour me faire pardonner, je peux vous offrir un verre, disons ce soir ? Ça me permettra de découvrir les endroits où sortir en plus, je ne connais encore rien ! En toute amitié, bien sûr !
Aaaah, joli ça Rose, j’aime mieux !
- Eh bien ma foi… oui pourquoi pas, ça peut être sympa !
It’s a date !
- Il y a un bar sympa près de la berge, si ça vous tente !
- Super. On se donne rendez-vous là-bas ? Disons, 20h ?
- Ça marche ! A tout à l’heure alors !
- A tout à l’heure !
« Et voilà ! J’ai un rencard ! »
Je cite : en toute amitié, bien sûr ! Quelle coquine, cette Rose ! N’empêche, elle sait s’y prendre quand elle veut, le gars n’y a vu que du feu, ou alors il a lui aussi l’intention de transformer cette sortie entre amis en autre chose ! Ce qui est tout à fait probable, il est célibataire et il a déjà fait allusion au fait que Rose était plutôt mignonne dans son genre.
Bref, tous les espoirs sont permis !
« Wouah, il est superbe ce bar ! Je commence vraiment à aimer cette ville. Ne t’emballe pas, je te vois venir, même si je ne t’entends pas. Je n’aime pas cet endroit, je veux toujours rentrer chez moi, mais bon, ça ne m’empêche pas d’apprécier ce que je vois… et c’est beau. »
On en reparlera après le rencard…
« Ah, le voilà ! Merde, il s’est changé, moi j’ai gardé la même tenue… »
Pas grave. Mais ça confirme mon idée qu’il n’est pas là comme un ami…
- Hey ! Re-salut !
- Re ! Vous vous êtes changé et tout ! Je suis un peu gênée, je n’ai pas pris la peine de mettre quelque chose de plus approprié, je pensais que…
- Mais non, pas de souci ! Tu es très bien comme ça ! Très très bien même. Oh, zut, je peux te tutoyer ? J’ai pas l’habitude de vouvoyer les gens…
- Pas de souci…
C’est quoi ce petit regard de biche qu’elle lui fait là ? Et lui qui la regarde comme s’il allait la dévorer ? Je sens que ça va ma…
« Tant pis, je prends le risque ! »
Oh ! Elle a osé ! Et il… il… accepte ? YOUHOUUUUU ! Bon ben c’est direct, mais ça a l’air de fonctionner, on ne va pas se plaindre, n’est-ce pas ?
- Je suis désolée, je me suis emballée…
- Mais non… c’était parfait. Viens, on rentre…
- D’accord.
- Alors, qu’est-ce qui t’a amenée à Willow Creek ?
- Hum, disons que j’avais envie de changer d’air, de voir autre chose. Alors je me suis dit, pourquoi pas !
- Eh oui, pourquoi pas ! Tu ne regrettes pas ?
« Si seulement je pouvais lui dire la vérité… »
- Non, pas du tout ! Ce n’est pas facile, c’est clair, mais cette ville est vraiment à couper le souffle !
- C’est vrai que c’est magnifique… si tu veux, je te montrerai les endroits sympas !
Bon, je vais les laisser tranquilles, on viendra revoir comment ça se passe un peu plus tard, elle semble en bonne voie pour se débrouiller toute seule, comme une grande. Un jour, je suis sûre qu’elle se dira qu’elle est heureuse, ici. Espérons que ça soit avec Jonathan, histoire qu’elle ne passe pas par d’autres déceptions…
Bon, voyons voir comment ça se passe pour… ah. On dirait bien que ça se passe pas mal du tout, en fait ! Waouw, c’est carrément un baiser fougueux ça ! Elle n’y va pas par quatre chemins notre petite Rose, j’en reviens pas !
« Ce mec embrasse comme un dieu… inutile de le lui dire, il prendrait la grosse tête, mais j’ai pêché le gros lot ! »
Eh bien eh bien eh bien ! Tu m’en diras tant !
Et sinon, vous avez parlé… un peu ?
« Je passerais bien ma vie à l’embrasser… au moins ça m’éviterait de penser à autre chose et de me morfondre. »
Bon… ou pas apparemment. Ce serait quand même pas mal qu’ils apprennent à se connaitre un minimum, non ?
Tiens, ils se sont un peu décollés ! Moi qui étais prête à aller chercher des ciseaux pour les séparer !
Mais qu’est-ce que c’est que ce petit sourire en coin ? Je n’aime pas ça, je n’aime pas ça du tout… je perds le contrôle de la situation et pour le peu que j’ai vu de Rose à l’œuvre, ça sent le casse-pipe à plein nez ! Tout ça, ça va mal se terminer, moi je vous le dis.
« Cette soirée est tout simplement parfaite ! On ne bavarde pas trop, je n’ai donc pas à mentir sur la moitié de mon existence, et j’oublie tous mes soucis dès que je suis dans ses bras ! »
Dans ses bras… dans ses bras… dans le fin fond de sa gorge oui ! C’est dégoûtant, la façon dont ils n’arrêtent pas de s’embrasser, d’ailleurs les gens commencent à les regarder d’un drôle d’air ! Ils feraient mieux de se conduire comme des adultes responsables et non comme des ados pré-pubères en train de découvrir l’anatomie buccale !
« Espérons qu’il ne veuille pas commencer à papoter, à vouloir me connaitre mieux et blablabla… enfin, j’hésite quand même à le ramener chez moi… c’est quand même que le premier soir… »
Eh ben bravo !
Et c’est reparti ! Enfin là ils ont au moins un peu de décence !
« Par-fait ! Eric est placé juste derrière et vient de nous jeter un regard incendiaire ! J’ai ma vengeance ! »
Non mais n’importe quoi ! Comme si Eric allait être jaloux de Jonathan, alors qu’il n’était pas intéressé par Rose ! Tiens, il s’en va… et il n’a pas l’air content. Elle avait peut-être raison, finalement ?
« Ah ah ah, la tête qu’il a tiré, j’adore ! Prends-ça, espèce d’imbécile ! »
Je vois qu’elle se satisfait de pas grand-chose, ce soir… mais bon, je ne vais pas me plaindre qu’elle ait le sourire et passe une bonne soirée, après tout elle mène sa vie comme elle l’entend… j’espère juste que ça ne finira pas en larmes, une nouvelle fois.
Et puis au moins là ils nous donnent un peu de répit… les voir se bécoter sans cesse, ça commençait à me donner la nausée, à force.
« Bon, je crois qu’il est temps de lui faire comprendre qu’il ne rentrera pas chez moi ce soir… »
- On va s’asseoir un peu au bar ? Si tu me présentais les gens que tu connais ici ?
Tiens, Eric est revenu… il est sûrement allé aux toilettes alors. On dirait qu’il veut voir la suite du spectacle. Espérons que Rose ne pousse pas la provocation trop loin, elle risquerait de le regretter !
« Et merde, cet imbécile est de retour. J’espère que Jonathan ne le connait pas trop… »
- Hum… ok. La barman, c’est une fille qui était à l’école avec moi. L’autre fille habite pas très loin de chez mes parents, on était presque voisins.
- Eh, Jona, comment ça va ?
- Hey salut Judith !
- Tu m’en paies une ?
- Wow… du calme ma jolie je suis accompagné ce soir !
« Il était vraiment obligé de dire ça juste en face d’Eric… je ne voudrais pas que ça se finisse en bataille ici… »
Tiens donc, c’est maintenant qu’elle se pose des questions elle !
- Oooh, je vois… je te laisse tranquille alors !
Au moins il a la décence de retourner près de Rose.
- Désolé, elle a l’habitude que je lui paye des trucs, on fait toujours des paris et je perds toujours.
- C’est pas grave… Je termine mon verre, et puis je vais doucement y aller, moi… il commence à se faire tard et je bosse demain.
- Oh, ok… dommage !
- On s’appelle, d’accord ? Tiens, voilà mon numéro…
C’est reparti pour une session de tire-langue…
…
…
C’est fini ? Bien ! Il semblerait en tout cas que le rencard ait satisfait nos deux protagonistes, c’est déjà ça !
Un petit souci Rose ? C’est pas le tout d’explorer les grottes des gens, il faut penser aux besoins primaires aussi de temps en temps !
« Mais qu’est-ce que c’est que cette démarche-là ? Ok j’ai besoin de faire pipi mais quand même… bonjour le ridicule ! »
Et fais attention, le ridicule tue, dans les Sims 4 ! Et puis ça t’est bon, tu n’avais qu’à penser à aller aux toilettes au lieu de rester collée à ton nouveau petit copain H24 comme ça, là ! Non mais !
Enfin au moins, elle est rentrée, elle va un peu se reposer, reprendre une vie normale et avec un peu de chance, Jonathan ne la rappellera jamais. Non, non, je ne veux pas son malheur, au contraire, justement ! Mais ce gars-là, je ne le sens pas. Il y a un truc qui ne va pas dans leur relation, ce n’est pas franc, pas naturel… Ce mec, c’est pas un mec pour ma Rose, pas le genre qui va l’épouser et la rendre heureuse, j’aimerais autant que les obstacles et les gens qui sont là pour la rendre malheureuse passent leur chemin… Mais je n’ai rien à dire là-dedans, elle vit sa vie… elle m’en voudrait de prendre des initiatives à ce sujet et puis, il parait que c’est comme ça qu’on apprend. C’est juste un peu difficile à regarder...
Allez, bonne nuit Rose. Demain, nouvelle journée de boulot qui commence, et avec un peu de chance, en revenant, elle aura déjà oublié Jonathan.
…
Ou pas. Oui bon ok, je sais, l’espoir fait vivre ! Je pensais pas qu’il reviendrait si vite, quand même. Elle par contre, elle a l’air ravie que ça soit le cas ! Laissons-les vivre, ma foi…
- Hey, salut ! Je ne pensais pas te revoir si vite !
- Je me suis dit qu’on s’était quittés sur quelque chose d’inachevé, hier…
- Ah oui… ?
Gnagnagna, voilà qu’elle fait l’innocente maintenant ! Va falloir que je me fasse une raison, vu comment c’est parti. Pauvre Rose…
Ou alors, je me trompe totalement et ce mec est plein de bonnes intentions ! J’aimerais que ça soit le cas, j’aimerais être surprise… l’avenir nous le dira, n’est-ce pas ?
Et voilà qu’elle rigole comme une idiote maintenant, elle est toute émoustillée, ça se voit ! J’abandonne… je vais pas me faire un sang d’encre pour ça après tout, je ne peux rien y changer, il faut qu’elle fasse ses expériences, qu’elle apprenne… Allez, Pouss’, courage, c’est ça être un Dieu Sim. Même si pour l’instant, j’ai plus l’impression d’être un parent qu’autre chose. A moins que ça soit un peu pareil ?
Mmmh, trop de philosophie tue la philosophie. Surtout quand eux sont dans une toute autre humeur.
- Ah ah ah, mais oui bien sûr… tu es un Dieu du crac-crac et toutes les filles te courent après !
- Il y en a au moins une… n’est-ce pas ?
- Je ne sais pas… ça dépend ce que tu proposes…
- Ah, je vois, Madame veut tester la marchandise avant !
- Un peu oui… je ne voudrais pas me faire rouler !
- Eh bien viens alors, je vais te faire une petite démonstration !
Mon dieu… suis-je vraiment obligée de subir ça ?
Oui bon, on a compris… on peut passer à la suite ? Non… ? Sûr… ? Bon, tant pis… subissons alors.
C’est fini ? Ah, pas encore.
Et maintenant ? Ah ! Ça y est ! Il a au moins la décence de rester et de ne pas filer comme un voleur après avoir obtenu son dû ! Il n’y a plus qu’à prier pour que je me sois trompée sur son compte alors…
Après tout, c’est peut-être un gentleman qui a juste de mauvaises manières dans sa façon de draguer ? Ou qui est très impatient ?
Faut dire que Rose n’est pas vraiment innocente dans tout ça, elle n’a pas arrêté de lui faire du rentre-dedans depuis la minute où elle l’a rencontré ! Je ne sais pas ce qu’elle cherche exactement, mais elle risque quand même d’être surprise du résultat qu’elle va obtenir, à force… qu’elle ne s’étonne pas des conséquences sur son moral… c’est tout ce que je peux dire. A défaut de pouvoir lui dire que je l’avais prévenue...
